DÉMARCHE ARTISTIQUE
Il m’arrive de parler à une montagne, un cercle, un lichen, à un vers ou une prêle. Partant d’une exploration de mon propre rapport au monde ou plus précisément à l’environnement naturel, je transforme celui-ci progressivement et propose une attitude holistique de plus en plus radicale : celle d’une tentative de rapprochement avec des organisme naturels. Une quête allant jusqu’à incarner, par exemple, la dynamique d’un vers. À travers les allers-retours entre proximité et distance avec cet élément naturel, se crée du mouvement et du rythme. Ce ne n’est pas la forme apparente objective de la nature ou du paysage qui m’intéresse mais ce qui motive sa forme et la dynamise.
Considérant le territoire comme un lieu important de mémoire collective, où chaque geste ou activité humaine s’y inscrit et s’y accumule, je tente d’y ajouter, en inscrivant dans le temps par la photographie ou la vidéo, des gestes individuels singuliers par des interventions.
Celles-ci sont le résultat de ce qui peut émerger de rapprochements, rencontres et interactions intimes avec le territoire. Ma démarche est un manifeste pour notre besoin de reconnecter avec celui-ci.
Mon déplacement continuel et instinctif entre différents médiums me permet d’élaborer progressivement une pratique à la structure horizontale en constante expansion où il n’y est pas question d’origine comme élément fondateur. Ainsi se développe lentement et en se chevauchant, un corpus d’œuvres en croissance, se rapprochant peut-être ainsi à différentes dynamiques écosystémiques.
BIOGRAPHIE
Audrée Demers-Roberge (Lévis, 1987) après une décennie passionnée, met fin à sa carrière équestre western. Depuis, elle a été un gnome au cheveux vert dans la forêt humide de Tofino, elle a développé une obsession pour les lichens et les mousses, elle ne se souviens plus avoir dessinée une plante sauvage québécoise par jour à l’hôpital, elle a transporté dans son sac à dos des roches rituelles qu’elle a ramené à l’atelier, elle a bien connu le soleil de minuit et les saunas finlandais. Elle a aussi planté des arbres une saison, n’a plus jamais voulu reproduire l’expérience. Elle a traversé les pics de glace couverts de cendres volcaniques du glacier Skeidararjokull en Islande, appelée la forêt noire. Elle a campé en Arctique à Longyearbyen, Svalbard et sa rencontre avec les trainées de sable du vers Arenicolidae dans un fjord norvégien, lui a inspirée son exposition: Bouzou.
Il m’arrive de parler à une montagne, un cercle, un lichen, à un vers ou une prêle. Partant d’une exploration de mon propre rapport au monde ou plus précisément à l’environnement naturel, je transforme celui-ci progressivement et propose une attitude holistique de plus en plus radicale : celle d’une tentative de rapprochement avec des organisme naturels. Une quête allant jusqu’à incarner, par exemple, la dynamique d’un vers. À travers les allers-retours entre proximité et distance avec cet élément naturel, se crée du mouvement et du rythme. Ce ne n’est pas la forme apparente objective de la nature ou du paysage qui m’intéresse mais ce qui motive sa forme et la dynamise.
Considérant le territoire comme un lieu important de mémoire collective, où chaque geste ou activité humaine s’y inscrit et s’y accumule, je tente d’y ajouter, en inscrivant dans le temps par la photographie ou la vidéo, des gestes individuels singuliers par des interventions.
Celles-ci sont le résultat de ce qui peut émerger de rapprochements, rencontres et interactions intimes avec le territoire. Ma démarche est un manifeste pour notre besoin de reconnecter avec celui-ci.
Mon déplacement continuel et instinctif entre différents médiums me permet d’élaborer progressivement une pratique à la structure horizontale en constante expansion où il n’y est pas question d’origine comme élément fondateur. Ainsi se développe lentement et en se chevauchant, un corpus d’œuvres en croissance, se rapprochant peut-être ainsi à différentes dynamiques écosystémiques.
BIOGRAPHIE
Audrée Demers-Roberge (Lévis, 1987) après une décennie passionnée, met fin à sa carrière équestre western. Depuis, elle a été un gnome au cheveux vert dans la forêt humide de Tofino, elle a développé une obsession pour les lichens et les mousses, elle ne se souviens plus avoir dessinée une plante sauvage québécoise par jour à l’hôpital, elle a transporté dans son sac à dos des roches rituelles qu’elle a ramené à l’atelier, elle a bien connu le soleil de minuit et les saunas finlandais. Elle a aussi planté des arbres une saison, n’a plus jamais voulu reproduire l’expérience. Elle a traversé les pics de glace couverts de cendres volcaniques du glacier Skeidararjokull en Islande, appelée la forêt noire. Elle a campé en Arctique à Longyearbyen, Svalbard et sa rencontre avec les trainées de sable du vers Arenicolidae dans un fjord norvégien, lui a inspirée son exposition: Bouzou.